Séjour Val Louron 2023
Samedi 21 octobre
Rendez-vous pour tout le monde à 08h00 chez Jacky.
Les 3 navettes sont rapidement chargées et les quelques désistements de dernière minute nous amènent finalement à faire la route à quinze.
Le départ se fait à l’heure prévue, sous une météo peu engageante (c’est peu dire). L’ombre du séjour 2022 plane sur nos têtes avec un vent du sud, annoncé à durer, et nous envisageons déjà une semaine du même acabit que celle de l’année précédente.
La route débute sous une pluie légère mais continue. Nous avalons les kilomètres sans encombre, entrecoupés de quelques pauses, et la traversée de Bordeaux qui n’est qu’une formalité.
Au bout de quelques heures le ciel se dégage et les Pyrénées font enfin leur apparition, sous un franc soleil qui réchauffe les cœurs et les esprits.
Nous arrivons au chalet vers 14 heures 30.
La météo se montre plus clémente que prévue et une navette s’organise rapidement, à peine arrivés, pour ce qui sera peut-être le seul vol de la semaine…
Montée au 900 pour tout le monde, pour un départ du restaurant d’altitude, avec quelques petits thermiques rencontrés çà et là qui rallongent le vol. On repartira illico pour enchainer un deuxième vol dans la foulée, toujours du 900.
Thierry retrouve ses fourneaux pour nous préparer un diner qui ravit tous les estomacs.
Ouf !
La semaine est sauvée !…
Dimanche 22 octobre
Annoncée maussade, la météo nous joue des tours, et le ciel est bleu. Une consultation rapide des informations confirme les premières impressions et c’est parti pour un petit vol du 600, où nous avons le déco pour nous seuls.
Quelques petits thermiques font durer le vol et permettent même de remonter au dessus du déco pour envisager une sortie du site, rapidement refroidie par une aérologie incertaine dans les couches supérieures, dont les prémices du vent de sud annoncé commencent à se faire sentir.
L’herbe encore mouillée de la rosée matinale détrempe les voiles à l’attéro, et c’est un patchwork de parapentes qui s’organise dans la cour du chalet, baignée par le soleil.
Rien de plus pour ce jour là à cause du vent de Sud qui forcit.
Ouf !
La semaine est sauvée !…
Lundi 23 octobre
Journée sans vol. On surveille la météo, on croise les doigts, on s’essaye à quelques incantations improvisées mais rien n’y fera, on craint que la semaine soit, pour le coup, bien terminée.
Tours du lac, footings, randonnées, belote et flânerie pour terminer l’après-midi, et c’est aussi ça les vacances.
Le soir venu on analyse les différentes possibilités pour la journée du lendemain. Arbas et Campan sont les deux options qui se dessinent, du fort vent de sud étant encore annoncé sur la vallée du Louron.
Mardi 24 octobre
Pas de Campan, pas d’Arbas.
La météo nous réserve vraiment son lot de surprises. Les différents sites spécialisés nous renvoient tout et son contraire, ramenant finalement à l’essentiel : regarder ce qui se passe en l’air.
Et hop c’est parti pour une première navette à destination du 600. Les écoles envoient leurs pious-pious du 300 et on se retrouve vite quelques-uns en l’air à profiter d’une journée bien agréable.
Ça souffle pas mal en ouest, sur les sommets, faisant apparaître un petit panache de neige en haut de plusieurs pointes, mais toute la vallée est protégée.
Un second vol de la bergerie, une fois un rapide déjeuner avalé, permettra à bon nombre de découvrir ce nouveau déco, un tantinet plus sauvage que les trois sites habituel, obligeant à soigner sa prévol.
Ouf !
La semaine est sauvée !…
Mercredi 25 octobre
Le vent de sud annoncé ne rentre finalement pas. Il fait beau et ça n’a pas l’air de souffler tant que ça, ni en haut ni en bas.
Une mise en route dès 10 heures permet d’enchainer deux vols du 700, avant de manger.
L’après-midi s’annonce plus compliquée, avec un fin voile qui se met en place et un petit front de pluie annoncé en provenance de l’ouest.
On propose d’accélérer le déjeuner pour être certain de pouvoir monter, et les deux navettes sont rapidement remplies pour un convoi à destination du 900.
Le petit thermique du Val d’Aube nous permet de partager quelques instants de grâce avec nos amis les vautours.
Retour à l’attéro dans un air vraiment très calme où l’on se rend compte que la pluie n’arrive finalement pas si vite.
On croise Chantal qui se pose les mêmes questions existentielles sur cette pluie qui devrait être là mais qui n’y est pas. On se convainc l’un et l’autre que son arrivée est imminente et tout le monde abandonne.
Enfin pour quelques instants seulement, car mince, il fallait juste en revenir à l’essentiel : regarder ce qui se passe en l’air.
Et en l’air et bien ça ne parait finalement pas si mal.
Nous voilà repartis pour un deuxième tour au 900, histoire de voir, et une fois là haut les conditions nous confirment qu’on a bien fait. Un rapide coup de fil à Chantal qui se décide à nous rejoindre fiça avec ses 6 élèves en stage perf.
Petit vol tranquille et poser un bon ¼ d’heure avant l’arrivée des premières gouttes.
Quatre vols pour une journée qui s’annonçait pliée d’avance. M’enfin…
Apéro du soir et dîner aux petits oignons pour ponctuer cette bien agréable journée.
Ouf !
La semaine est sauvée !…
Jeudi 26 octobre
Il pleut…
Les prévis annoncent de la flotte pour toute la journée.
La journée s’organise en fonction. Petit tour au marché d’Arreau pour un groupe, marche à pieds pour d’autres, tablettes, portables pour les autres.
Le soleil perce en début d’après-midi mais les nuages bas restent accrochés aux reliefs et le fond de vallée restera bouché.
Après-midi sportive pour les uns, décontractée pour les autres.
Repas de fête préparé par Thierry pour le jeudi soir.
Vendredi 27 octobre
La météo se montre un peu moins capricieuse que la veille.
Petit vol du matin au 600 qui remonte le moral mais nous ne pourrons finalement pas enchaîner comme prévu car la balise de St Lary forcit et le vent de sud commence à rentrer à la manche à air de l’altiport, signe qu’il faut rentrer au bercail.
Journée à scruter le ciel, le vent et la météo entre 2 footings et autres occupations, pour enfin entrevoir une option qui se profile vers 17h.
Ça sera la bergerie, ou mieux le restaurant d’altitude si nous obtenons les faveurs d’Éole.
17h00, navette au complet. On pousse jusqu’à l’altiport qui nous présente une bonne surprise, c’est parfaitement alimenté, ni trop ni trop peu. Super, on peut grimper au 900 où tout le monde s’installe et décolle sans encombre. Posé vers 18h15 avec la banane, pour marquer le dernier vol du séjour.
2 vols sympa pour la dernière journée.
Soirée tranquille où tout le monde se prépare pour le départ du lendemain matin, coucher tôt, lever tôt.
Ouf !
La semaine est sauvée !…
A l’année prochaine 🙂