Samoëns 2015 (au cru Primeur 2001)
Samedi Enfin le départ est arrivé ce samedi 7 juin 2015 pour notre pèlerinage annuel à Samoëns. Le rendez vous est donné cette fois sur l’ancienne place d’armes des mousquetaires d’AIRVAULT. C’est à dire le parking de l’ancien Intermarché. Il est 5h45 tapante lorsque le drame arrive à la première navette. La poignée de déverrouillage du frein à main reste dans la main de Jacky et le frein est bloqué. C’est plus ce que c’était la marque à l’étoile ou bien notre président a pris du biceps pendant l’hiver ? Après quelques minutes d’acharnement, le câble du frein est libéré. On va quand même pas prendre de retard sur l’horaire de départ car ça pourrait décaler tout le programme du séjour et on n’imagine même pas les conséquences.
Nous prendrons en stop à Poitiers, au petit matin, un jeune stoppeur, capuche sur la tête, avec un gros sac. Le gars est abandonné sur le bord de la route et nous avons pitié de lui. Mince c’est Damien de retour des Pyrénées, je ne l’avais pas reconnu. Mal rasé, affaibli pas des semaines passées à voler à droite et à gauche, il n’aura passé qu’une courte nuit chez lui.
La route se passe sans encombre malgré la faim qui nous tiraille. Jacky et Phiphi ayant décidés de ne faire halte qu’à l’aire de repos du Salève. Nous avalons nos sandwichs en regardant les approches des avions sur l’aéroport de Genève. D’ailleurs, ami parapentiste, tu sais désormais que tu dois toujours voyager accompagné de ton parapente. Tu descends de la navette, tu le prends avec toi. Pareil si tu remontes. Eh bien pour ton sandwich c’est pareil. Anthony, jeune parapentiste l’apprend à ses dépends et devra faire l’aumône. Vous connaissez notre solidarité, nous luis proposons d’attendre ici que la deuxième navette le récupère avec son déjeuner. Richard et Martine le nourriront quand même. Samoëns est en vue. Pas de perte de temps, nous jetons les bagages hors des navettes, percevons les chambres, chargeons les navettes, remontons dedans et filons au déco. Record battu. Les prévisions sont incertaines pour la semaine et ça pourrait être notre seul vol. Et quel vol. Jean et Tof sont déjà en l’air. Les Parisiens nous emboîtent le pas. Allez gros apéro. Il faut fêter les retrouvailles et ce super vol. Les roupettes à Marie couleront à flot ce soir là.
Le séjour pourrait s’arrêter la… mais non il y a un dimanche.
Dimanche Jolis vols ce dimanche matin. La journée est sauvée. Nous pouvons passer à notre deuxième activité favorite du séjour en attendant les orages : la belotte. Ah non la belotte c’est la troisième. La deuxième c’est : embêter Maxime. Nous avons donc un séjour à rattraper puisque Max nous a fait faux bond l’an dernier. Il souhaitait aller visiter la Grèce et Mykonos en particulier. Tout le monde sait que ça ne vole pas à Mykonos, sauf lui.
Lundi Ca vole encore. Une équipe de courageux entame l’ascension de l’Aigle Noir. Attention, ne vous méprenez pas, il ne s’agit pas de Mag2 mais de la piste de ski dont il a tiré son surnom. Afin de prendre leur envol au dessus de la couche d’inversion, ils graviront cette rude paroi avec force et courage. Des crevasses béantes essaieront de les engloutir. Ils éviteront de justesse des éboulis formés de rocher de plusieurs tonnes dévastant tout sur leur passage. Oui j’en fais trop, en fait c’est 1h15 de balade. Après orage et sieste. On progresse à la belotte. Mardi Col du Feux. Les plus patients profiteront de la vue magnifique sur le Léman. Damien tel le Messie, nous montrera la voie à travers les nuages. Tant pis pour les autres. Décidément c’est une journée divine. La main de Dieu permettra à Choco de passer la rangée d’arbres. Tout le monde fait le terrain. Ah non, pas Louis XVI. Retour à Samoëns et plouf avant l’orage. Allez, une ptite belote avant l’apéro ?
Mercredi Triste journée. Nos cœurs saignent.
Jeudi Radada le matin sous l’inversion. Mais Banzai l’après midi à Mieussy. Sans doute le plus beau vol de la semaine. Eric fait le Bargy. Tof fait un tas à Cluses. Bébé Ricchi me poudre et me pose à Taninges. Quel bonheur de trouver Yves et Phiphi avec la banane à l’attéro de Samoëns. Une bonne dizaine de pilote rallieront Samoëns en ayant décollé de Mieussy. Ensuite restite à Agy sous l’orage. C’était pas bon. Soirée bleu. La marmite ne fait pas long feux. En plus, certains useront de techniques sournoises pour subtiliser des réserves. C’est pas joli joli.
Vendredi Tout le monde a le même plan. Nous nous retrouverons à 100 à la Bourgeoise : les champions en herbe de l’UNSS, les écoles, les bidasses et nous. Fléchette jusqu’à l’attero. Concours de finesse. Deuxième fléchette mais cette fois aux oreilles en évitant les gouttes. Allez c’est tout pourri, Jacky propose de faire une première navette pour les 2 Sèvres. On mange et finalement un premier groupe monte au Saix. Nous guettons quand même un éventuel décollage en jouant… à la belotte. Eh la, ça décolle et ça tiens. On jette les cartes. Feux et super vol ou vols pour tout le monde (sauf Max qui était parti pour échapper aux corvées de ménage). L’Ecureuil Vosgien, fidèle à sa réputation, ira voir de près les sapins et sortira de justesse d’un posé Mélèze. Lâche l’Aspen 2, Tof. Gros vol, donc gros apéro. Thierry après avoir étudié l’anatomie nasale de Louis XVI en déduira que ce dernier descend directement de la branche CGT des Bourbons. Tous cela grâce à notre Geek Rémy plus rapide avec son smartphone que Lucky Luke avec son pistolet, vérification faite avec les portraits trouvés de ses ancêtres. Conclusion Une semaine qui restera dans nos mémoires. Pleins de nouvelles voiles à arroser. Des Artik3 poudrées par des Rush3 et des Mentor2. Merci à notre GO Jacky, nos navetteurs : Maries et Georges, notre cuisinière : Michèlle, à Cerise : mannequin chez Fleuri Nichon, à Didier : pour avoir épilé les oreilles de Phiphi, à la météo : pour s’être royalement plantée.
Je dédis ce récit à Titi. Olive, votre secrétaire.