27 octobre 2025
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Séjour Val Louron 2025

Le traditionnel séjour de Val Louron pointe enfin le bout de son nez. Nouveauté pour cette année, il est avancé d’un bon 15 jours, calé sur la première semaine complète d’octobre, au lieu de la première semaine des vacances de Toussaint. Les dernières années assez moyennes se sont un peu enchaînées, et l’idée était de rechercher une meilleure météo en se rapprochant davantage de la fin de saison estivale. Le pari sera t-il gagnant ?

Jour 1 – Samedi 4 octobre

Départ prévu à 7h. Point de rendez-vous habituel chez le G.O. Jacky qui a déjà chargé avec Didier, la veille, une bonne partie des affaires dans la remorque. Tout le monde est là, les 2 navettes sont prêtes, les pleins faits. La préparation est tellement rodée depuis des années qu’elle en est d’une facilité déconcertante. Point gps rentré pour avoir l’heure d’arrivée, au cas où ça volerait 🙂 et c’est parti. Départ en convoi à 06h55 pétantes après un rapide crochet à La Romaine pour le pain.
On part sous une météo assez agréable, et plutôt douce pour la saison.
Les premières centaines de kilomètres s’avalent sans grande difficulté. Ça roule bien, on voit vraiment la différence par rapport aux vacances scolaires. Pause café à 10 heures, pipi et ça repart, sans toutefois perdre trop de temps car ils prévoient une météo pas trop mal en arrivant.


On essuiera quand même une bonne cinquantaine de kilomètres sous une pluie battante, qui fera vite place à des éclaircies, et dont les nuages finiront rapidement par disparaître pour faire place à un beau soleil, avec les Pyrénées qui se dégagent déjà à l’horizon.
Le reste du trajet se déroulera sans difficulté, pour arriver au gîte des Templiers à peine après 13 heures.

Youpi. Il fait un temps splendide. Tout juste le temps de décharger les sacs, les parapentes, la remorque, de compléter les chambres, et c’est déjà une navette qui se profile pour monter au 900.
Et c’est le drame…
Notre Thierry national reste éberlué devant les coffres des navettes, alors vides, cherchant en vain ses caisses de cuisine, ses valises, ses affaires, qu’il ne trouvera finalement pas. Le déroulé de la journée de la veille amènera vite à la simple conclusion qu’une bonne partie du chargement est restée … à Airvault. Les esprits tournent et retournent, pour tenter de trouver une solution, mais il n’y en a pas vraiment. Enfin si, c’est même très simple en fait. 14 heures parti, on compte 6h de trajet, ça fait 12h aller/retour, et sans perdre trop de temps on sera là vers 02 heures, nickel 🙂
Didier reprend la route avec Eric, navette vide, sandwiches, flotte, tout pour ne pas trop s’arrêter. Ça roule super bien, et on finit par avaler le trajet aller/retour d’un trait, en 10 heures, sans même dépasser les limitations 😉 Retour au gîte vers 00h30, presque en pleine forme.


Entre-temps, une navette est quand même montée au 900 comme prévu, pour profiter du beau temps et inaugurer la première journée sous une météo fort agréable.

Jour 2 – Dimanche 5 octobre

Il fait beau. La journée commence par le classique petit déjeuner et tout se met en route tranquillement, mais chacun à son rythme, c’est quand même les vacances…
Les plafonds annoncés ne sont pas mirobolants mais il fait tellement beau que le moral est comme le temps, au beau fixe. Première navette vers 10 heures, pour un vol tranquille du 700. Les conditions s’installent petit à petit et permettent de jolis vols de plus ou moins 1 heure.


Déjeuner dehors au soleil, en manches courtes, et c’est encore deux vols l’après-midi, du 900 ce coup-ci, qu’on parvient également à faire durer.
On termine la journée avec le classique apéro de 19 heures, suivi d’un copieux repas, que Thierry, déjà aux fourneaux depuis quelques heures déjà, nous a gentiment préparé, pour une bonne tablée de 26 gourmands.

Jour 3 – Lundi 6 octobre

Le beau temps est encore de la partie. Les plafonds ne sont pas très hauts mais la journée s’annonce très agréable et du même acabit que celle du dimanche.


Le soleil réchauffe vite les corps, et les cœurs. Deux vols seront réalisés du 700 le matin, et deux autres du 900, notamment depuis le déco du Val d’Aube où quelques petits thermiques permettent à quelques uns de gratter jusqu’à 2200m au niveau du télésiège et à faire durer le plaisir.

Jour 4 – Mardi 7 octobre

Sensiblement la même journée que la veille, avec des plafonds pas super hauts qui sont annoncés. On propose aux plus motivés une montée à pieds en petit comité jusqu’au Cap de Pales, histoire de partir d’un peu plus haut ou d’améliorer le vol, mais c’est au final la quasi totalité du groupe qui se laisse convaincre, parfois non sans mal 😉 et se décide à gravir les 400m de D+ jusqu’aux 2250m qui nous assure un superbe panorama. Petit vol du matin au 700 juste avant la grimpette et c’est parti pour la montée. Sandwiches dans le sac, eau, rechange, tout le monde arrive en haut après environ 1 heure de marche, assez raide.

On se pose un petit moment et on finit par trouver un joli déco, propre, bien orienté face au vent, pile vers le Val d’Aube. Un petit voile arrive plus vite que prévu et le vol se transforme en plouf amélioré, récompensant à peine les efforts fournis 🙂

Seul Guillaume patiente et parvient à tenir un peu, finissant par se reposer sur le plateau tandis que nous remontons et le rejoignons pour le deuxième vol du jour.


Apéro et repas salvateur pour consoler les âmes ronchonnes suite au plan foireux.

Jour 5 – Mercredi 8 octobre

Les conditions s’améliorent sensiblement. Le soleil est présent dès le réveil et chauffe déjà, incitant les plus matinaux au petit vol du matin après un petit déjeuner fort agréable. Décollage du 700 sur le coup des 10 heures, en mode tranquille, tandis qu’un petit groupe pratique le parawaiting au déco en attendant de meilleures conditions. Et ce sont nos amis les vautours qui finissent par pointer le bout de leur nez, nous indiquant que c’est le bon moment. Extraction un peu difficile, mais ça fonctionne dès que l’on peut raccrocher le plateau, et enchainer sur le plan classique pour le tour de vallée, permettant de rester en l’air près de 2h pour les plus chanceux.


Dernier vol du soir au restaurant d’altitude et c’est la fin d’une jolie journée.

Jour 6 – Jeudi 9 octobre

Les conditions sont encore prometteuses, et la météo ensoleillée encore au rendez-vous.
Les filles organisent une virée pour le marché d’Arreau tandis que les premières navettes grimpent au 700 pour le premier vol de la journée.
Le programme est similaire à celui de la veille, … mais on ne va quand même pas s’en plaindre.
Les premiers décollages ont lieu vers 10 heures 30 / 11 heures tandis que les plus ambitieux patientent encore, en espérant un créneau favorable. Qui arrivera, logique, encore sur le coup des 12h00 et permettra à la plupart de réaliser de jolies promenades en vallée du Louron, avec des vols de plus de 2h30 et des tours de vallée.


Et le sempiternel apéro de 19 heures, qui sera suivi du repas toujours plus gourmand et de l’omelette norvégienne désormais traditionnelle du jeudi soir.

Jour 7 – Vendredi 10 octobre

Dernière journée. Et oui déjà…
Dans des conditions qui permettent quand même et encore de jolis vols, d’abord du 700 et ensuite du restaurant d’altitude.

Petite grimpette au déco sauvage du Val d’Aube pour certains, et le dernier vol, qui se termine par une soudaine rentrée de vent turbulent en vallée, incitant un peu tout le monde à poser tranquillement aux oreilles après avoir été avertis de l’inconfort dans les 200 derniers mètres.

Jour 8 – Samedi 11 octobre

Lever aux aurores, on entend assez vite tout le monde s’agiter. Le chalet est vite rangé, affaires chargées et petit déjeuner avalé.
Le convoi est fin prêt à partir et se remet en route à 8 heures pétantes.
Le retour se déroulera une fois encore sans encombre avec une météo favorable.

Bilan du séjour

A l’instar de Samoens en début d’année, ce cru 2025 du séjour à Val Louron est une franche réussite qui se classe parmi les meilleurs séjours des dernières années.
7 jours de soleil sur les 7 du séjour, du beau temps, pas de vent de sud, des vols tous les jours, des journées à 2h/2h30 en l’air, des plafonds à 2600m, des décos sauvages, des vautours en pagaille, et surtout aucun bobo.


Merci à tous pour la bonne humeur, pour la disponibilité, merci à Thierry qui nous accompagne encore cette fois, merci aux filles d’apporter une touche de féminité dans ce monde de brutes, merci à Jean-Claude pour les navettes, et bien sûr merci une fois encore à Jacky, sans qui tout ceci ne serait simplement pas.

A l’année prochaine 🙂