25 avril 2024
Récits

Séjour Val Louron 2019

Comme chaque année, la traditionnelle sortie de Val Louron, calée sur la première semaine des vacances de Toussaint, vient clôturer la saison de parapente.

Rendez vous est donné le samedi 19 octobre, pour 07h00 à Airvault.

Autant le dire d’emblée, le temps est tout bonnement pourri et la semaine s’annonce du même acabit. Mais nous savons quand même que nous allons passer une bonne semaine et il en faudrait bien davantage pour nous décourager.

La navette est amenée de Bressuire par Patrick, avec Kiki, Robert, Anthony et Thomas qui ont déjà pris place. La fine équipe est complétée par Jacky, Jean-Claude et Eric qui embarquent une fois la remorque attelée et vérifiée.

Sandrine, Lisbeth et Caro sont emmenées par Eliane et passeront récupérer Phiphi à La Rochelle.

Sur place nous serons rejoints par Benoît et Sandrine, venus en camping car. Philippe et Paul arrivent de Paris en voiture. Didounet et Marie-No seront coincés 2 jours à Toulouse à cause d’une grève de train…, enfin j’me comprends…, et arriveront finalement lundi, avec Monique et Jean-Claude.

07h15, nous prenons la route mais sommes rapidement contraints de ralentir l’allure, pris sous des trombes d’eau. Le temps s’éclaircit après une centaine de kilomètres et l’autoroute s’offre à nous, nous pouvons enfin rouler. Après quelques petites pauses café, déjeuner et prostatiques nous arrivons à Loudenvielle en milieu d’après midi.

Le gîte des Templiers n’est disponible qu’à partir du lundi, nous sommes donc logés au Chalet des Marinettes en attendant qu’il soit libre. Le chalet est sympa et confortable mais pas vraiment adapté à notre mode de fonctionnement en groupe, sans cuisine digne de ce nom et surtout sans bar. Nous serons au final bien contents de nous installer « chez nous » aux Templiers après un déménagement éclair, chacun retrouvant rapidement sa chambre et ses petites habitudes.

Samedi et dimanche temps couvert, pluie. Tout le monde s’occupe et s’affaire en laissant couler le temps. Après tout c’est quand même les vacances. Comme à l’accoutumée, le séjour sera rythmé par le rendez-vous du soir autour du bar et d’un repas, rarement diététique.

Bien après le coucher du soleil, Didounet, Anthony et Caro se révéleront des ambianceurs hors pair sur le dancefloor improvisé.

Un petit créneau météo s’offre lundi. Seul Benoît et Eric y croient et tiendront une bonne demi-heure en l’air. Petit tour au dessus de la station avant de rentrer sans trop jouer car l’aérologie est à moitié chimique et ça monte bizarre où ça ne devrait pas forcément monter. Nous écourtons le vol craignant une rentrée de sud qui sera confirmée dès le lendemain. Et comme dit le dicton, à Val Louron par vent de sud, Il ne fait pas bon être en altitude….

Mardi pourri. Une petite équipe part faire un tour en Espagne et en profite pour ramener quelques courses. Pliage de secours, belote, balades et occupations diverses pour les autres.

Mercredi, pas mieux…

Jeudi : Le temps se dégage enfin. Après le plouf du matin Jean-Claude, Didounet et Eric arrivent à gratter sur la crête pour rejoindre le plateau, navigant entre les barbules et les vautours. Petit vol du soir au 900.

Vendredi s’annonce comme la journée la plus ensoleillée. Pas mal de vols sont faits mais les thermiques sont anémiques. Bien appliqués, nous arrivons à tenir une heure en l’air. Petit vol de fin d’aprèm depuis le restaurant d’altitude, dans une mer d’huile. La journée est clôturée par une vague de ratissage au déco du 700 afin de rechercher, en vain, le téléphone qu’Anthony a laissé tomber lors de son dernier décollage.

Samedi, il est déjà temps de replier. Le matériel est rapidement chargé, rangé, les chambres vidées et nettoyées à peine le petit déjeuner englouti. On repart tous dans le sens inverse de notre arrivée, 7 jours avant.

Au bilan du séjour, une toute petite semaine de parapente, mais tout le monde a volé. Et au final de la décontraction, de franches rigolades, des parapotes et des vacances, et c’est ça qui compte.

PS : Alexa, … pense à réserver pour l’année prochaine, … merci.